Musée, Pierre Mac Orlan

Un musée, un objet : Rues et visages de Londres, nouvelle acquisition

Rues et visages de Londres
En 2025, le musée fête ses 30 ans. 30 années qui ont vu ses collections s’agrandir jusqu’à compter quelque 25000 œuvres et objets, dont le plus grand nombre est conservé en réserves. Chaque semaine, nous vous proposons de découvrir ces collections. Cette semaine, une toute nouvelle acquisition du musée, le livre "Rues et visages de Londres".

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Rues et visages de Londres

  • Textes de Pierre Mac Orlan (1882-1970) ; illustrations de Chas Laborde (1886-1941)
  • Publication :  publié en 1928 aux dépens de l'artiste par Terquem, à 121 exemplaires.
  • Dimensions : H. 42,2 cm ; l. 34,8 cm ; ép.3,8 cm
  • Matière et techniques : papier vélin imprimé (texte) et 21 eaux-fortes couleur imprimées en taille douce. L'ouvrage s'accompagne d'une suite en noir.

Ce livre appartient à la série des "Rues et Visages", illustrée par Chas Laborde, peintre et illustrateur fasciné par les métropoles. 
La série comporte "Rues et Visages de Paris", textes de Valéry Larbaud (1926), "Rues et Visages de Londres", textes de Pierre Mac Orlan (1928), "Rues et Visages de Berlin", textes de Jean Giraudoux (1930) et "Rues et Visages de New York", textes de Paul Morand (1950). 
En 1935, les impressions que Chas Laborde rapporte d’un séjour de quinze jours à Moscou sont publiées, accompagnées de ses commentaires, sous le titre de "Rues et Visages de Moscou", dans "La Chronique filmée du mois", financée par Gaston Roussel. La revue destinée exclusivement au corps médical, propose des textes courts sur l’actualité politique, littéraire, artistique et médicale, parfois signés de grands noms.
Paul Caldaguès, journaliste de mode et rédacteur en chef de la revue ouvre volontiers les pages du mensuel à son ami Chas Laborde.

Chas Laborde aimait dessiner le spectacle des rues ; de 1905 à 1914, il s'est rendu chaque année à Londres, dont "il aime la vie populaire, si cordiale et si secrète" [Pierre Mac Orlan, « Chas Laborde », le Portique, n° 3, 1946, p. 9].
Pierre Mac Orlan aimait les voyages, découvrir des pays, des villes et leurs habitants qu'il observait et décrivait avec finesse et perspicacité.

Illustrations

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